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LABO-
Recherche mécatronique*

En partenariat avec l’école d’ingénieur UniLaSalle d’Amiens, le Kollectif Singulier explore une recherche d’écriture sur la robotique connectée et autonome. 

 

*La Mécatronique est une technologie alliant la mécanique, l’électronique, l’informatique et les nouvelles technologies de l’information et de la communication.

Projet soutenu par la DRAC des Hauts-de-France et la Délégation Régionales Académique de l’EAC pour l’action artistique et scientifique en expérimentation et par le Tas de Sable / Ches Panses Vertes – Centre National de la Marionnette - comme artistes chercheurs associés.

Le laboratoire est gratuit. Avec la participation des étudiants du club théâtre et des étudiants de 3ème année d’UniLaSalle Amiens qui doivent fournir un projet personnel. Un partage de recherche se fera également avec une classe de 6ème du Collège Georges Sand de Beauvais.

Quelques inspirations

Présentation / Performance

Les vend. 20 et sam. 21 octobre à 18H
MTA - Maison du théâtre d'Amiens

à voir ici:

La problématique

Du soulagement des corps ouvriers aux nouveaux esclaves, de l’aide aux sites nucléarisés aux nouveaux explorateurs de l’espace, le robot est l’objet d’une révolution. Reflet d’un monde nouveau qui traduit une réalité de notre époque. Epoque que l’on peut considérer en effondrement, puisque l’humain n’est plus à même de répondre à la vitesse de dégradation des catastrophes écologiques, économiques et sociales.

 

Or notre vision anthropocentrée nous incite à chercher des solutions, et le robot en est une. Mais pas de panique ! C’est l’Homme qui fabrique, c’est l’Homme qui invente, c’est l’Homme qui programme, bref c’est l’Homme qui maitrise.

 

Pourtant nous voyons bien que le développement des algorithmes apprenants replace/remplace la position de l’Homme tout-puissant. Et ce trouble ouvre les champs que nous avons de cesse d’explorer au théâtre, à savoir ceux de l’émotion. Le robot, ou l’intelligence artificielle, est capable d’interactions. Et en cela il est vecteur d’émotions.

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Parce que la technologie travaille à ce qu’elle produise devienne “plus vrai que nature”, alors notre compréhension de la réalité est remise en question, car nous avons la capacité de créer de nouveaux mondes virtuels et de manipuler notre environnement de manière nouvelle. Pourquoi la technologie affecte notre perception de la réalité et de la vérité ? Comment le faux devient le vrai ?

 

Quand un robot vous dit je t'aime, c'est l'algorithme qui l'introduit pour inciter l'émotion. Mais c'est une illusion. Peut-on alors parler d’empathie ? Peut-on considérer le robot comme un animal de compagnie ?

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La conception

Une naissance au théâtre.

 

C'est à l'écrivain tchèque Karel Capek que revient le mérite d'avoir inventé le terme «robot» au sein d'une pièce de 1917 baptisée R.U.R. (Robots Universels de Rossum). Soucieux de rationaliser la production dans les usines, l'industriel Rossum a l'idée de fabriquer des travailleurs automatisés à l'image de l'homme. Les androïdes construits par Rossum ont une capacité de travail sans commune mesure avec celle des humains.

 

Industriel, explorateur, militaire ou domestique, le robot est programmé pour être utilisé dans des fonctions précises. Dans un but utilitariste.

 

Nous utiliserons donc pour nos recherches un bras-robot dit ‘Dobot’ qui nous servira à étudier les différents champs de compétences de cette nouvelle technologie. De plus en plus utilisée dans les usines 4.0 (c'est à dire l'usine connectée et autonome) et bientôt dans l'éducation ou l'aide à la personne, le ‘Dobot’ est un objet central comme extension du corps, de la pensée et du jeu. Le ‘Dobot’ peut avoir plusieurs tailles, tout dépend de son utilisation.

 

Nous questionnerons dans ce laboratoire les formes scéniques et dramaturgiques en relation avec les robots autonomes et connectés. Mais plus particulièrement dans un rôle qui diffère de son objectif, plus singulier, là où la capacité de production n’est ni un nombre ni une valeur. Un rôle comme au théâtre, un personnage, un Auguste peut-être, un Sganarelle, qui existerait, juste pour être là, à la découverte d’un monde, du vivant.

 

Il y a ici une résonance pataphysique et phénoménologique puisque la pratique est au centre de la recherche, comme une science des solutions imaginaires qui affronte le verdict de l’expérience.

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